Articles taggués ‘Jamie’

  • « Je n’ai rien à faire ici. Je suis conducteur. »

    Le 15 août 2012 à 17:46 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 2

    Et voilà, une traduction de plus de faite. The Web of Fear, la toile de la peur… Eh bien, parlons-en, de cette toile. Appelée tantôt web (« toile »), tantôt fungus ou fungus stuff (« champignons ») par les personnages et les didascalies (car oui, ça ressemble à un hybride entre de la toile d’araignée et de la moisissure), au début je respectais les deux appellations dans ma traduction, mais j’en ai vite eu marre des « champignons » ; c’est long et franchement moche comparé au terme anglais fungus. Alors j’ai fini par beaucoup utiliser le terme « toile » à la place. Ça n’aura rien de vraiment choquant, vu que ça désigne la même chose dans cette histoire.

    Cette toile, elle envahit peu à peu les tunnels du métro londonien. C’est là-dedans que se passe toute l’histoire, dans les tunnels du métro et une forteresse souterraine située au niveau de la station Goodge Street. Ce qui est marrant, c’est qu’à l’époque, la compagnie de métro a cru que les épisodes avaient vraiment été tournés dans le métro, sans autorisation, alors qu’il s’agissait juste de décors. En tout cas, avec tous les noms de stations qui sont mentionnés dans l’histoire, j’avais une carte du métro londonien ouverte en traduisant, pour situer un peu où tout ça se passait. J’ai quand même été perdu à un moment, à cause de stations qui ont changé de nom depuis…

    Évidemment, les noms des stations sont restés tels quels dans la traduction. Là où j’ai hésité, c’est sur les noms des lignes de métro. La Circle Line reste-t-elle la Circle Line ou devient-elle la « ligne circulaire » ? Après quelques discussions sur le chat du forum et sur Twitter, et étant donné que la seconde option était trop longue pour tenir sur certaines répliques, les noms de lignes sont aussi restés en anglais.

    À part ça, j’ai enfin assisté à la première apparition du fameux Brigadier. Bon, pour l’instant il n’était que colonel, mais c’était tout de même Lethbridge-Stewart. Dire que dans cette histoire, Nicholas Courtney a failli jouer le rôle du capitaine Knight, que je n’appréciais que moyennement, au lieu de son rôle devenu si culte… Heureusement que celui qui devait jouer le rôle de Lethbridge-Stewart à l’origine s’est désisté. Au passage, je me suis rendu compte que le grade de Brigadier en anglais correspondait en français à brigadier-général (ou général de brigade). Seulement, le personnage est tellement connu sous le nom du « Brigadier » qu’on devrait se permettre de le conserver quand on en viendra à traduire les épisodes où il apparait. On pourra toujours mettre le vrai nom du grade quand ce sera vraiment nécessaire (quand le personnage se présente, par exemple).

    Pour rester dans le domaine militaire, je me suis permis de supprimer quasiment tous les « sir » qui se seraient traduits tantôt par « à vos ordres », tantôt par « mon colonel » ou autres. Ce serait impossible à caser sur les sous-titres et ça n’apporterait franchement rien de toute façon. Autre simplification, les « modèles réduits » de yétis qui apparaissaient déjà dans The Abominable Snowmen sont devenus des « figurines » de yétis. Je ne sais vraiment pas pourquoi je n’ai pas déjà utilisé ce terme plus court dans cette précédente traduction, surtout que je me souviens y avoir pensé… En tout cas, on va changer ça sur Snowmen, histoire d’harmoniser le tout.

    Pour finir, une phrase qui m’a posé problème dans l’épisode 3. En bref, le professeur Travers apporte au Docteur un « bidule exploseur », et le Docteur dit que cet appareil devrait faire l’affaire pour leur plan, qui consiste à faire sauter un tunnel. Puis il ajoute « It’s both timing and contact« … Bien bien… Je n’ai pas compris cette phrase, et Google ne m’a pas trop renseigné sur la question, si ce n’est un résultat de recherche parmi tant d’autres inutiles, qui semblait utiliser ces mots pour désigner un bon coup de batte ou quelque chose dans ce genre dans un contexte de baseball. Rien à voir avec le contexte de l’épisode, mais à défaut d’autre chose, ça m’a donné l’idée de traduire par « Une frappe parfaite », en considérant que l’appareil qu’apporte Travers allait leur permettre de réussir leur coup parfaitement. On verra si le correcteur trouve mieux.

    En tout cas, cette histoire était assez sympa, même si elle a moins de charme que Snowmen. On est tout de suite dans le bain, vu qu’au moment où le Docteur débarque, ça fait déjà un moment que la situation a dégénéré à Londres. Et la façon dont tout ça se résoud et la réaction du Docteur face à cette résolution… Enfin, je n’en dis pas plus.

    Bon, prochain boulot : correction de The Evil of the Daleks, dernière histoire de la saison 4, traduite par Dark~Jacket. Ça devrait être plus tranquille que la correction de The Faceless Ones… D’ailleurs, ça tombe bien, vu que Faceless se terminait par un cliffhanger qui mène à Evil. Et cette histoire a l’air franchement bonne, alors en avant !

  • « Donc on a atterri, mais on n’a pas atterri ? »

    Le 30 juillet 2012 à 21:20 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 2

    Au revoir, Ben et Polly… J’ai fini la correction de The Faceless Ones, leur dernière aventure aux côtés du Docteur (si on peut appeler ça ainsi, vu le peu qu’ils y apparaissent…). C’était plutôt laborieux. Non pas que ça ait été mal traduit, mais la traduction était lourde ; il y avait énormément de simplifications à faire pour avoir une chance de caser ça sur des sous-titres. Et puis, vu que l’histoire se déroule dans un aéroport (celui de Gatwick, pour être précis), il y avait du vocabulaire d’aéronautique qui était parfois prise de tête. Je me souviens de cette looongue recherche sur Google pour trouver ce que désignait « Amber One ». J’ai fini par trouver la réponse sur une vieille page de journal passée en format PDF, tout ça pour au final laisser ces mots tels quels puisqu’il s’agissait du nom d’un couloir aérien britannique.

    Enfin bref, bien content d’en avoir fini avec cette correction, j’ai attaqué la traduction de The Web of Fear, dont je viens de finir le premier épisode. Les yétis sont de retour (et ils me semblent même plus jolis que dans The Abominable Snowmen ; est-ce juste parce que ce premier épisode n’était pas reconstitué, ou ont-ils changé les costumes ?), ainsi que le professeur Travers… qui a pris un sacré coup de vieux. En effet, 30 ans se sont écoulés depuis les évènements du monastère de Detsen, et je dois dire que ça rend plutôt pas mal. Il a vraiment l’air plus vieux, que ce soit par son apparence ou par sa voix. Et il a maintenant une fille, Anne.

    Contrairement à certaines histoires, ici on est tout de suite mis au courant de ce qui se trame. La première scène est une rapide résolution du cliffhanger qui clôturait l’aventure précédente, mais dès la seconde scène, on apprend que Travers a ramené un yéti inactif du Tibet 30 ans plus tôt, et celui-ci reprend vie sous nos yeux. Mes amis, Londres est en danger ! Mais, une ellipse narrative plus tard (laissant le temps à cette bonne vieille ville, ou au moins une partie de la ville, d’être désertée), les militaires sont sur le coup. Et ils se font un plaisir d’embêter le pauvre traducteur que je suis avec leurs grades parfois intraduisibles (si bien que « Aidez le . » est devenu « Aidez Weams. » – Weams étant bien sûr le nom du ) et leurs façons de parler parfois louches (je ne connais pas beaucoup de gens qui utilisent un verbe signifiant « draguer » quand ils parlent de questionner quelqu’un ; c’est sûrement un sens caché du verbe « chat up » que les différents dictionnaires ont malicieusement décidé de me cacher).

    À part ça, quand l’un des militaires – le sergent-chef Arnold – trouve Jamie et Victoria dans les tunnels du métro, il fait référence à un conte pour enfants anglais, Babes in the Wood. Je n’ai pas trouvé de traduction « officielle » de ce titre, mais mes petites recherches sur Wikipedia m’ont amené à adapter cette référence en parlant d’Hansel et Gretel. Ça devrait être plus parlant qu’une traduction littérale pour un public français.

    Allez, un épisode de traduit. J’ai hâte de voir ce que me réserve la suite, en espérant que j’accrocherai à quelques personnages, parce que pour l’instant, ce n’est pas le cas… Les cinq autres épisodes sont reconstitués, malheureusement. Mais bon, c’est pas comme si on n’avait pas l’habitude…

  • Om mani padme hum

    Le 9 juillet 2012 à 16:38 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 1

    Encore presque un an sans poster d’articles ici, ah la la… Pour résumer rapidement, après avoir terminé la traduction de The Power of the Daleks, j’avais commencé celle de The Abominable Snowmen, seconde histoire de la saison 5 en six épisodes. La sortie des sous-titres de la fin de saison 2 et de la saison 3 se poursuivait tranquillement pendant ce temps, les relectures finales ne me demandant pas trop de temps. Du moins, au début…

    The Myth Makers, troisième histoire de la saison 3, a vu sa traduction commencer assez tard, et toutes les étapes de travail sur cette histoire ont dû être faites assez rapidement par la Team. Ma relecture a donc été plus poussée, ce qui a causé une première pause entre les épisodes 2 et 3 de ma traduction. Puis, le temps de m’y remettre pour traduire l’épisode 3, le moment était venu de sortir les sous-titres de The Massacre (of St Bartholomew’s Eve). Et là, catastrophe…

    Les sous-titres de cette histoire étaient prêts depuis pas mal de temps et n’attendaient que ma relecture finale. Seulement, « depuis pas mal de temps » signifie ici « avant l’amélioration de nos normes de sous-titrage ». Ces sous-titres n’étaient donc pas du tout de la qualité voulue pour la saison 3 et avaient besoin d’être beaucoup retravaillés, d’où une nouvelle pause, qui cette fois-ci s’est éternisée.

    En effet, avoir tant travaillé à arranger les sous-titres de The Massacre m’a rendu plus exigeant pour la suite de la saison. Je passais donc beaucoup de temps sur mes relectures pour pouvoir respecter le planning prévu pour les sorties de sous-titres. Et au final, mission accomplie : la saison 3 est sortie de façon tout à fait régulière (un épisode par semaine, et même deux épisodes pendant la longue histoire The Daleks’ Master Plan), au contraire de la saison 2 qui avait été parsemée de pauses parfois bien longues entre les histoires et même entre les épisodes d’une même histoire.

    Je n’ai bien sûr pas travaillé tout seul pendant tout ce temps ; Albinou, Nao et Nopoman étaient aussi présents pour travailler sur les sous-titres ou donner de précieux conseils. En revanche, je manquais de temps et de motivation pour m’occuper à la fois des relectures et des traductions, donc The Abominable Snowmen est restée en attente pendant de nombreux mois, le temps de finir de sortir la saison 3 et de souffler un peu ensuite.

    Je m’y suis remis il y a deux semaines, et les trois derniers épisodes de l’histoire sont à présent traduits. Cette histoire se passe dans l’Himalaya et il y est question, comme le titre l’indique, de yétis. Mais je ne vais pas dévoiler trop de détails… Cette aventure est plutôt bonne et, pour en arriver à ce qui nous intéresse sur ce blog, était assez fluide à traduire. Il n’y avait pas vraiment de quoi rester bloqué sur des jeux de mots ou autres difficultés ; je n’ai donc pas grand chose à détailler à ce niveau-là.

    Cependant, c’était la première fois que je travaillais sur des épisodes où les compagnons du Docteur sont Jamie et Victoria, et je n’ai pas tout de suite trouvé ma patte pour la façon de parler de Jamie. Ainsi, arrivé au second épisode, je me suis rendu compte que ma traduction de ses répliques dans le premier était trop lourde. Au final, employer le « on » lui convient mieux que le « nous » que je lui avais collé à l’origine, et qui est de toute façon à utiliser de façon assez limitée dans les sous-titres, par rapport au nombre de caractères supplémentaires que le « nous » entraine par rapport au « on ».

    Un autre souci aurait pu venir des didascalies, car pour cette histoire, notre travail porte sur plusieurs versions d’épisodes reconstitués. Mais ça n’a finalement pas posé de problème particulier, puisque l’une des deux versions ne possède aucune didascalie à l’écran. Il n’y a que sur le premier épisode qu’une troisième version était à prendre en compte. J’ai donc fait ma traduction de façon habituelle sur la reconstitution de Loose Cannon, puis j’ai rapidement visionné l’autre version à la recherche de ses didascalies, pour les ajouter d’une couleur différente aux endroits appropriés sur ma traduction.

    Voilà, c’est à peu près tout. Pour information, l’un des personnages de The Abominable Snowmen – le professeur Travers –, ainsi que l’ennemi affronté dans cette histoire, seront de retour dans la cinquième histoire de la saison, The Web of Fear, qui sera donc en toute logique ma prochaine traduction. Oh, et ce sera également la seconde apparition de Nicholas Courtney (Bret Vyon dans The Daleks’ Master Plan), qui cette fois-ci jouera le rôle du colonel Lethbridge-Stewart… qui deviendra par la suite le fameux Brigadier.

    J’ai hâte de m’attaquer à ça, mais pour l’instant, les corrections étant un peu en retard par rapport aux traductions, je vais m’occuper de corriger l’avant-dernière histoire de la saison 4, The Faceless Ones, dernière aventure de Ben et Polly…