• « Donc on a atterri, mais on n’a pas atterri ? »

    Le 30 juillet 2012 à 21:20 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Mots-clés : , , , , ,

    Au revoir, Ben et Polly… J’ai fini la correction de The Faceless Ones, leur dernière aventure aux côtés du Docteur (si on peut appeler ça ainsi, vu le peu qu’ils y apparaissent…). C’était plutôt laborieux. Non pas que ça ait été mal traduit, mais la traduction était lourde ; il y avait énormément de simplifications à faire pour avoir une chance de caser ça sur des sous-titres. Et puis, vu que l’histoire se déroule dans un aéroport (celui de Gatwick, pour être précis), il y avait du vocabulaire d’aéronautique qui était parfois prise de tête. Je me souviens de cette looongue recherche sur Google pour trouver ce que désignait « Amber One ». J’ai fini par trouver la réponse sur une vieille page de journal passée en format PDF, tout ça pour au final laisser ces mots tels quels puisqu’il s’agissait du nom d’un couloir aérien britannique.

    Enfin bref, bien content d’en avoir fini avec cette correction, j’ai attaqué la traduction de The Web of Fear, dont je viens de finir le premier épisode. Les yétis sont de retour (et ils me semblent même plus jolis que dans The Abominable Snowmen ; est-ce juste parce que ce premier épisode n’était pas reconstitué, ou ont-ils changé les costumes ?), ainsi que le professeur Travers… qui a pris un sacré coup de vieux. En effet, 30 ans se sont écoulés depuis les évènements du monastère de Detsen, et je dois dire que ça rend plutôt pas mal. Il a vraiment l’air plus vieux, que ce soit par son apparence ou par sa voix. Et il a maintenant une fille, Anne.

    Contrairement à certaines histoires, ici on est tout de suite mis au courant de ce qui se trame. La première scène est une rapide résolution du cliffhanger qui clôturait l’aventure précédente, mais dès la seconde scène, on apprend que Travers a ramené un yéti inactif du Tibet 30 ans plus tôt, et celui-ci reprend vie sous nos yeux. Mes amis, Londres est en danger ! Mais, une ellipse narrative plus tard (laissant le temps à cette bonne vieille ville, ou au moins une partie de la ville, d’être désertée), les militaires sont sur le coup. Et ils se font un plaisir d’embêter le pauvre traducteur que je suis avec leurs grades parfois intraduisibles (si bien que « Aidez le . » est devenu « Aidez Weams. » – Weams étant bien sûr le nom du ) et leurs façons de parler parfois louches (je ne connais pas beaucoup de gens qui utilisent un verbe signifiant « draguer » quand ils parlent de questionner quelqu’un ; c’est sûrement un sens caché du verbe « chat up » que les différents dictionnaires ont malicieusement décidé de me cacher).

    À part ça, quand l’un des militaires – le sergent-chef Arnold – trouve Jamie et Victoria dans les tunnels du métro, il fait référence à un conte pour enfants anglais, Babes in the Wood. Je n’ai pas trouvé de traduction « officielle » de ce titre, mais mes petites recherches sur Wikipedia m’ont amené à adapter cette référence en parlant d’Hansel et Gretel. Ça devrait être plus parlant qu’une traduction littérale pour un public français.

    Allez, un épisode de traduit. J’ai hâte de voir ce que me réserve la suite, en espérant que j’accrocherai à quelques personnages, parce que pour l’instant, ce n’est pas le cas… Les cinq autres épisodes sont reconstitués, malheureusement. Mais bon, c’est pas comme si on n’avait pas l’habitude…