Archives pour la catégorie ‘Wibbly Wobbly Team’

  • « Je n’ai rien à faire ici. Je suis conducteur. »

    Le 15 août 2012 à 17:46 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 2

    Et voilà, une traduction de plus de faite. The Web of Fear, la toile de la peur… Eh bien, parlons-en, de cette toile. Appelée tantôt web (« toile »), tantôt fungus ou fungus stuff (« champignons ») par les personnages et les didascalies (car oui, ça ressemble à un hybride entre de la toile d’araignée et de la moisissure), au début je respectais les deux appellations dans ma traduction, mais j’en ai vite eu marre des « champignons » ; c’est long et franchement moche comparé au terme anglais fungus. Alors j’ai fini par beaucoup utiliser le terme « toile » à la place. Ça n’aura rien de vraiment choquant, vu que ça désigne la même chose dans cette histoire.

    Cette toile, elle envahit peu à peu les tunnels du métro londonien. C’est là-dedans que se passe toute l’histoire, dans les tunnels du métro et une forteresse souterraine située au niveau de la station Goodge Street. Ce qui est marrant, c’est qu’à l’époque, la compagnie de métro a cru que les épisodes avaient vraiment été tournés dans le métro, sans autorisation, alors qu’il s’agissait juste de décors. En tout cas, avec tous les noms de stations qui sont mentionnés dans l’histoire, j’avais une carte du métro londonien ouverte en traduisant, pour situer un peu où tout ça se passait. J’ai quand même été perdu à un moment, à cause de stations qui ont changé de nom depuis…

    Évidemment, les noms des stations sont restés tels quels dans la traduction. Là où j’ai hésité, c’est sur les noms des lignes de métro. La Circle Line reste-t-elle la Circle Line ou devient-elle la « ligne circulaire » ? Après quelques discussions sur le chat du forum et sur Twitter, et étant donné que la seconde option était trop longue pour tenir sur certaines répliques, les noms de lignes sont aussi restés en anglais.

    À part ça, j’ai enfin assisté à la première apparition du fameux Brigadier. Bon, pour l’instant il n’était que colonel, mais c’était tout de même Lethbridge-Stewart. Dire que dans cette histoire, Nicholas Courtney a failli jouer le rôle du capitaine Knight, que je n’appréciais que moyennement, au lieu de son rôle devenu si culte… Heureusement que celui qui devait jouer le rôle de Lethbridge-Stewart à l’origine s’est désisté. Au passage, je me suis rendu compte que le grade de Brigadier en anglais correspondait en français à brigadier-général (ou général de brigade). Seulement, le personnage est tellement connu sous le nom du « Brigadier » qu’on devrait se permettre de le conserver quand on en viendra à traduire les épisodes où il apparait. On pourra toujours mettre le vrai nom du grade quand ce sera vraiment nécessaire (quand le personnage se présente, par exemple).

    Pour rester dans le domaine militaire, je me suis permis de supprimer quasiment tous les « sir » qui se seraient traduits tantôt par « à vos ordres », tantôt par « mon colonel » ou autres. Ce serait impossible à caser sur les sous-titres et ça n’apporterait franchement rien de toute façon. Autre simplification, les « modèles réduits » de yétis qui apparaissaient déjà dans The Abominable Snowmen sont devenus des « figurines » de yétis. Je ne sais vraiment pas pourquoi je n’ai pas déjà utilisé ce terme plus court dans cette précédente traduction, surtout que je me souviens y avoir pensé… En tout cas, on va changer ça sur Snowmen, histoire d’harmoniser le tout.

    Pour finir, une phrase qui m’a posé problème dans l’épisode 3. En bref, le professeur Travers apporte au Docteur un « bidule exploseur », et le Docteur dit que cet appareil devrait faire l’affaire pour leur plan, qui consiste à faire sauter un tunnel. Puis il ajoute « It’s both timing and contact« … Bien bien… Je n’ai pas compris cette phrase, et Google ne m’a pas trop renseigné sur la question, si ce n’est un résultat de recherche parmi tant d’autres inutiles, qui semblait utiliser ces mots pour désigner un bon coup de batte ou quelque chose dans ce genre dans un contexte de baseball. Rien à voir avec le contexte de l’épisode, mais à défaut d’autre chose, ça m’a donné l’idée de traduire par « Une frappe parfaite », en considérant que l’appareil qu’apporte Travers allait leur permettre de réussir leur coup parfaitement. On verra si le correcteur trouve mieux.

    En tout cas, cette histoire était assez sympa, même si elle a moins de charme que Snowmen. On est tout de suite dans le bain, vu qu’au moment où le Docteur débarque, ça fait déjà un moment que la situation a dégénéré à Londres. Et la façon dont tout ça se résoud et la réaction du Docteur face à cette résolution… Enfin, je n’en dis pas plus.

    Bon, prochain boulot : correction de The Evil of the Daleks, dernière histoire de la saison 4, traduite par Dark~Jacket. Ça devrait être plus tranquille que la correction de The Faceless Ones… D’ailleurs, ça tombe bien, vu que Faceless se terminait par un cliffhanger qui mène à Evil. Et cette histoire a l’air franchement bonne, alors en avant !

  • « Donc on a atterri, mais on n’a pas atterri ? »

    Le 30 juillet 2012 à 21:20 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 2

    Au revoir, Ben et Polly… J’ai fini la correction de The Faceless Ones, leur dernière aventure aux côtés du Docteur (si on peut appeler ça ainsi, vu le peu qu’ils y apparaissent…). C’était plutôt laborieux. Non pas que ça ait été mal traduit, mais la traduction était lourde ; il y avait énormément de simplifications à faire pour avoir une chance de caser ça sur des sous-titres. Et puis, vu que l’histoire se déroule dans un aéroport (celui de Gatwick, pour être précis), il y avait du vocabulaire d’aéronautique qui était parfois prise de tête. Je me souviens de cette looongue recherche sur Google pour trouver ce que désignait « Amber One ». J’ai fini par trouver la réponse sur une vieille page de journal passée en format PDF, tout ça pour au final laisser ces mots tels quels puisqu’il s’agissait du nom d’un couloir aérien britannique.

    Enfin bref, bien content d’en avoir fini avec cette correction, j’ai attaqué la traduction de The Web of Fear, dont je viens de finir le premier épisode. Les yétis sont de retour (et ils me semblent même plus jolis que dans The Abominable Snowmen ; est-ce juste parce que ce premier épisode n’était pas reconstitué, ou ont-ils changé les costumes ?), ainsi que le professeur Travers… qui a pris un sacré coup de vieux. En effet, 30 ans se sont écoulés depuis les évènements du monastère de Detsen, et je dois dire que ça rend plutôt pas mal. Il a vraiment l’air plus vieux, que ce soit par son apparence ou par sa voix. Et il a maintenant une fille, Anne.

    Contrairement à certaines histoires, ici on est tout de suite mis au courant de ce qui se trame. La première scène est une rapide résolution du cliffhanger qui clôturait l’aventure précédente, mais dès la seconde scène, on apprend que Travers a ramené un yéti inactif du Tibet 30 ans plus tôt, et celui-ci reprend vie sous nos yeux. Mes amis, Londres est en danger ! Mais, une ellipse narrative plus tard (laissant le temps à cette bonne vieille ville, ou au moins une partie de la ville, d’être désertée), les militaires sont sur le coup. Et ils se font un plaisir d’embêter le pauvre traducteur que je suis avec leurs grades parfois intraduisibles (si bien que « Aidez le . » est devenu « Aidez Weams. » – Weams étant bien sûr le nom du ) et leurs façons de parler parfois louches (je ne connais pas beaucoup de gens qui utilisent un verbe signifiant « draguer » quand ils parlent de questionner quelqu’un ; c’est sûrement un sens caché du verbe « chat up » que les différents dictionnaires ont malicieusement décidé de me cacher).

    À part ça, quand l’un des militaires – le sergent-chef Arnold – trouve Jamie et Victoria dans les tunnels du métro, il fait référence à un conte pour enfants anglais, Babes in the Wood. Je n’ai pas trouvé de traduction « officielle » de ce titre, mais mes petites recherches sur Wikipedia m’ont amené à adapter cette référence en parlant d’Hansel et Gretel. Ça devrait être plus parlant qu’une traduction littérale pour un public français.

    Allez, un épisode de traduit. J’ai hâte de voir ce que me réserve la suite, en espérant que j’accrocherai à quelques personnages, parce que pour l’instant, ce n’est pas le cas… Les cinq autres épisodes sont reconstitués, malheureusement. Mais bon, c’est pas comme si on n’avait pas l’habitude…

  • Om mani padme hum

    Le 9 juillet 2012 à 16:38 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 1

    Encore presque un an sans poster d’articles ici, ah la la… Pour résumer rapidement, après avoir terminé la traduction de The Power of the Daleks, j’avais commencé celle de The Abominable Snowmen, seconde histoire de la saison 5 en six épisodes. La sortie des sous-titres de la fin de saison 2 et de la saison 3 se poursuivait tranquillement pendant ce temps, les relectures finales ne me demandant pas trop de temps. Du moins, au début…

    The Myth Makers, troisième histoire de la saison 3, a vu sa traduction commencer assez tard, et toutes les étapes de travail sur cette histoire ont dû être faites assez rapidement par la Team. Ma relecture a donc été plus poussée, ce qui a causé une première pause entre les épisodes 2 et 3 de ma traduction. Puis, le temps de m’y remettre pour traduire l’épisode 3, le moment était venu de sortir les sous-titres de The Massacre (of St Bartholomew’s Eve). Et là, catastrophe…

    Les sous-titres de cette histoire étaient prêts depuis pas mal de temps et n’attendaient que ma relecture finale. Seulement, « depuis pas mal de temps » signifie ici « avant l’amélioration de nos normes de sous-titrage ». Ces sous-titres n’étaient donc pas du tout de la qualité voulue pour la saison 3 et avaient besoin d’être beaucoup retravaillés, d’où une nouvelle pause, qui cette fois-ci s’est éternisée.

    En effet, avoir tant travaillé à arranger les sous-titres de The Massacre m’a rendu plus exigeant pour la suite de la saison. Je passais donc beaucoup de temps sur mes relectures pour pouvoir respecter le planning prévu pour les sorties de sous-titres. Et au final, mission accomplie : la saison 3 est sortie de façon tout à fait régulière (un épisode par semaine, et même deux épisodes pendant la longue histoire The Daleks’ Master Plan), au contraire de la saison 2 qui avait été parsemée de pauses parfois bien longues entre les histoires et même entre les épisodes d’une même histoire.

    Je n’ai bien sûr pas travaillé tout seul pendant tout ce temps ; Albinou, Nao et Nopoman étaient aussi présents pour travailler sur les sous-titres ou donner de précieux conseils. En revanche, je manquais de temps et de motivation pour m’occuper à la fois des relectures et des traductions, donc The Abominable Snowmen est restée en attente pendant de nombreux mois, le temps de finir de sortir la saison 3 et de souffler un peu ensuite.

    Je m’y suis remis il y a deux semaines, et les trois derniers épisodes de l’histoire sont à présent traduits. Cette histoire se passe dans l’Himalaya et il y est question, comme le titre l’indique, de yétis. Mais je ne vais pas dévoiler trop de détails… Cette aventure est plutôt bonne et, pour en arriver à ce qui nous intéresse sur ce blog, était assez fluide à traduire. Il n’y avait pas vraiment de quoi rester bloqué sur des jeux de mots ou autres difficultés ; je n’ai donc pas grand chose à détailler à ce niveau-là.

    Cependant, c’était la première fois que je travaillais sur des épisodes où les compagnons du Docteur sont Jamie et Victoria, et je n’ai pas tout de suite trouvé ma patte pour la façon de parler de Jamie. Ainsi, arrivé au second épisode, je me suis rendu compte que ma traduction de ses répliques dans le premier était trop lourde. Au final, employer le « on » lui convient mieux que le « nous » que je lui avais collé à l’origine, et qui est de toute façon à utiliser de façon assez limitée dans les sous-titres, par rapport au nombre de caractères supplémentaires que le « nous » entraine par rapport au « on ».

    Un autre souci aurait pu venir des didascalies, car pour cette histoire, notre travail porte sur plusieurs versions d’épisodes reconstitués. Mais ça n’a finalement pas posé de problème particulier, puisque l’une des deux versions ne possède aucune didascalie à l’écran. Il n’y a que sur le premier épisode qu’une troisième version était à prendre en compte. J’ai donc fait ma traduction de façon habituelle sur la reconstitution de Loose Cannon, puis j’ai rapidement visionné l’autre version à la recherche de ses didascalies, pour les ajouter d’une couleur différente aux endroits appropriés sur ma traduction.

    Voilà, c’est à peu près tout. Pour information, l’un des personnages de The Abominable Snowmen – le professeur Travers –, ainsi que l’ennemi affronté dans cette histoire, seront de retour dans la cinquième histoire de la saison, The Web of Fear, qui sera donc en toute logique ma prochaine traduction. Oh, et ce sera également la seconde apparition de Nicholas Courtney (Bret Vyon dans The Daleks’ Master Plan), qui cette fois-ci jouera le rôle du colonel Lethbridge-Stewart… qui deviendra par la suite le fameux Brigadier.

    J’ai hâte de m’attaquer à ça, mais pour l’instant, les corrections étant un peu en retard par rapport aux traductions, je vais m’occuper de corriger l’avant-dernière histoire de la saison 4, The Faceless Ones, dernière aventure de Ben et Polly…

  • « J’ai fait tout ça ? »

    Le 5 septembre 2011 à 22:41 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 0

    Et voilà ! La traduction de The Power of the Daleks est terminée. C’était une histoire plutôt sympa et intéressante, avec des Daleks rusés et redoutables et un Docteur fraichement régénéré qui n’assiste même pas à leur destruction vu qu’il s’assomme en la provoquant.

    Concernant la traduction en elle-même, rien de particulièrement intéressant à signaler dans l’épisode 4, si ce n’est un nouveau passage trop rapide comportant dialogues et didascalies. J’ai tenté en traduisant de simplifier le texte suffisamment pour qu’on ait le temps de tout caser. On verra bien ce que ça donnera quand on en sera à l’étape du sous-titrage. D’ailleurs, je pense m’en charger moi-même pour cette histoire, une fois que la correction de la traduction aura été faite.

    De même pour l’épisode 5 ; à part quelques petites simplifications, la traduction n’a pas réellement posé de problèmes. L’épisode 6 est celui que j’ai traduit le plus rapidement sur cette histoire, mais je m’y suis rendu compte qu’avoir traduit la phrase récurrente des Daleks « I am your servant. » par un simple « À votre service. » était une erreur. En effet, cette traduction ne pouvait pas passer dans tous les dialogues comportant cette phrase. Déjà quelques fois dans les épisodes précédents, j’avais été forcé de mettre « Je suis à votre service. » à la place pour que la réplique puisse passer dans le contexte. Du coup, par souci d’harmonisation, j’ai décidé de tout changer en « Je suis votre serviteur. », une traduction plus littérale, mais qui au moins passe plus facilement dans tous les cas.

    Sinon, ce dernier épisode comportait aussi beaucoup plus de Daleks que les précédents. Jusque là, les Daleks étaient facilement distinguables les uns des autres par leur voix, et il n’y avait donc pas de problème pour les numéroter de façon fixe dans le script. « DALEK » et « DALEK 2 » désignaient toujours les mêmes Daleks individuels. Mais sur l’épisode 6, c’est juste devenu impossible de les distinguer de façon correcte. J’ai bien tenté au début de poursuivre une numérotation individuelle, mais ça ne pouvait pas être concluant. Finalement, j’ai annulé cette tentative et les numéros servent uniquement à distinguer plusieurs Daleks dans une même scène, indépendamment des numéros utilisés dans les autres scènes.

    Ainsi, j’ai enfin terminé cette traduction commencée depuis bien trop longtemps. À présent, je vais avoir des relectures finales à faire pour les prochaines histoires dont on va sortir les sous-titres, puis je pourrai commencer une nouvelle traduction : celle de The Abominable Snowmen, seconde histoire de la saison 5.

  • « Il ferait un bon père Noël, hein ? »

    Le 24 août 2011 à 23:28 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 0

    Ça y est, j’ai repris mon boulot de traduction ! L’épisode 2 de The Power of the Daleks est enfin terminé et j’ai traduit l’épisode 3 dans la foulée. Je n’ai pas rencontré de réelles difficultés, mais certains passages étaient assez intéressants.

    Commençons par ce petit jeu de mot dans l’épisode 2. Le gouverneur de la colonie dit au Docteur que celui-ci semble être « in two minds » (partagé, hésitant), ce à quoi Ben répond dans son coin « and two bodies », référence à la régénération du Docteur. N’ayant pas d’idée sur le moment, j’ai gardé ces répliques pour la fin puis, en y revenant, j’ai fini par adapter en « vous n’avez pas l’air dans votre assiette » / « ni dans son corps ». Je pense que ça marche dans le contexte et que ça rend l’idée du changement d’apparence du Docteur.

    La toute fin de l’épisode 2 présente aussi un certain intérêt, mais pas au niveau de la traduction, cette fois. J’ai plutôt pensé à la façon font on pourrait sous-titrer le passage. Le Docteur tente d’expliquer aux autres à quel point les Daleks sont dangereux, mais le Dalek présent couvre volontairement sa voix en répétant invariablement « À votre service. » Une même phrase répétée plusieurs fois de suite ne serait en temps normal à sous-titrer qu’une ou deux fois, surtout s’il y a d’autres répliques prononcées au même moment, mais ici je pense qu’il faudrait procéder différemment et donner la priorité à cette phrase plutôt qu’au reste. Ce que je suggère, c’est de faire des sous-titres un peu trop rapides pour les paroles du Docteur, et de les entrecouper de « À votre service » qui eux auraient tout le temps d’être lus. Après tout, puisque le Dalek fait exprès d’empêcher de bien entendre le reste à l’audio, autant que ses sous-titres empêchent aussi de bien suivre le reste à l’écrit…

    La seule difficulté de l’épisode 3 ne concerne pas la traduction non plus. Il s’agit d’un passage où toute une succession de didascalies défile alors que le Dalek parle sans s’arrêter, mais ce n’est pas un réel problème, vu que ces paroles n’ont aucun intérêt. Lesterson, le scientifique, est en train de tester les connaissances du Dalek en chimie, puis en physique, et lorsqu’il lui demande le premier principe de la thermodynamique, c’est là que toutes ces didascalies viennent raconter ce que fait le Docteur pendant que le Dalek récite ledit principe. les actions du Docteur étant beaucoup plus importantes que la réplique du Dalek dont on se fiche, on peut sans problème omettre celle-ci dans les sous-titres. J’ai juste modifié une didascalie en conséquence.

    Voilà pour cette fois. Il me reste à traduire la moitié de cette histoire, à savoir trois épisodes, et c’est plutôt sympa jusque là.

  • Wibbly Wobbly Adventures

    Le 16 août 2011 à 00:40 | Catégories : Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 0

    Eh bien, ça fait encore un moment que je n’ai rien posté ici, décidément… Rien de nouveau côté traductions, malheureusement, mais que d’aventures ! Voyons ça en détails.

    Tout d’abord, notre chère admin Sej a décidé de quitter la team, et j’ai été promu admin à mon tour. La première chose que j’ai eu à faire a été de remettre notre site et notre interface de travail sur pied. En effet, le domaine qui les hébergeait a été hacké, nous en privant pendant un bon moment. Comme Sej n’avait pas de connexion fixe à ce moment, il a fallu attendre qu’elle en ait de nouveau une pour qu’elle puisse m’envoyer les fichiers du site et de l’interface.

    La remise en place du site n’a pas été difficile en soi. Le seul inconvénient, c’est qu’il a fallu changer beaucoup d’adresses dans les pages du site à cause du changement d’hébergeur. Déjà parce que j’avais fait l’erreur d’utiliser des URL absolues (je me demande bien pourquoi…) qui du coup ne correspondaient plus à la nouvelle adresse du site, mais aussi parce que Free ne permet pas la réécriture d’URL qui était auparavant activée sur le site.

    S’en est suivie une période de recrutement. Je me suis chargé des candidatures pour rejoindre notre équipe en traduction et en correction. Aussi bien celles qui étaient en attente depuis un moment que celles qui sont arrivées pendant cette période. De nouvelles recrues ont ainsi intégré la team – le travail a d’ailleurs bien avancé depuis le début de l’été –, alors que d’autres ont eu moins de chance, et d’autres encore ne m’ont jamais renvoyé leurs tests.

    J’ai aussi fait les relectures finales des deux dernières histoires de la saison 2 – tâche auparavant attribuée à Sej – pour pouvoir reprendre la sortie des sous-titres, qui était en pause depuis un certain temps. J’ai ensuite passé plusieurs semaines à ajouter les pages des épisodes de la saison 3 sur notre site, pour qu’elles soient prêtes avant de sortir les premiers sous-titres de la saison. Sorties qui commenceront d’ailleurs ce jeudi.

    J’ai enchainé avec un rapide apprentissage du logiciel de sous-titrage VisualSubSync, avant de m’attaquer à la relecture finale de la première histoire de la saison 3, pour laquelle, en plus de ma simple relecture orthographique habituelle, j’ai également arrangé la synchronisation des sous-titres. Cette étape terminée, j’ai eu un petit travail de correction à faire sur les didascalies de l’une des versions de reconstitution de la troisième histoire de la saison.

    Voilà, je pense avoir fait le tour de tout ce qui m’a occupé dans la team au cours de ces derniers mois. Je vais à présent pouvoir reprendre enfin mes traductions qui, je dois le dire, me manquaient pendant que je faisais tout le reste…

  • « Et il a piqué un Dalek ! »

    Le 28 février 2011 à 22:00 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 0

    Le travail se poursuite lentement, mais sûrement. J’ai traduit deux nouvelles scènes depuis le dernier article, et je ne peux pas dire que ça a toujours été simple, car les jeux de mots, c’est bien sympa… sauf quand il s’agit de les traduire. Avant d’entrer dans le vif du sujet, revenons rapidement sur cette phrase laissée de côté la dernière fois, juste pour dire que j’ai fini par trouver une traduction que je trouve acceptable. Ainsi, il n’est pas question de « tenter sa chance », mais de « chercher des noises », ce qui colle bien mieux au contexte. Ça, c’est fait.

    Venons-en donc aux jeux de mots. J’ai été particulièrement gâté sur ces deux scènes. Le premier était plus un jeu sur les sonorités qu’un véritable jeu de mots. Le Docteur se demande « Would Lesterson listen?« , puis il remarque que ces deux derniers mots sont bien pour faire travailler la langue et il les répète encore et encore, imité par Polly. J’ai dû sacrifier le sens de la phrase au profit de sa sonorité ; autrement, plus rien n’aurait justifié le fait qu’ils la répètent de nombreuses fois. C’est donc devenu « Lesterson le sait ». Avec un peu d’imagination, ça peut plus ou moins coller au contexte…

    Il y avait ensuite un jeu sur un double sens du mot nuts. Ben emploie le mot en tant qu’exclamation signifiant quelque chose comme « Zut ! », ce qui pousse le Docteur à lui proposer des noix qu’il cherche dans une coupe de fruits. Un jeu de mots d’un genre tout à fait classique, mais difficile à adapter en français. La seule solution que j’ai trouvée a été de tricher… En effet, cet épisode étant reconstitué, ce n’est qu’une succession d’images fixes et on ne voit pas très bien ce qui se passe. J’ai donc profité du fait qu’on ne voie pas la coupe de fruits et que le Docteur possède une flûte. Ainsi, l’exclamation de Ben se retrouve traduite par « Flûte ! » (même si ça ne sonne pas forcément bien dans sa bouche) et, au lieu de proposer des noix, le Docteur propose de jouer un petit air de son instrument. J’ai donc été content d’avoir affaire à un épisode reconstitué pour une fois, ça m’a permis d’en tirer avantage.

    Le dernier jeu de mots était le pire. Il s’agissait encore d’un double sens, mais impliquant cette fois-ci du Cockney rhyming slang, une sorte d’argot anglais qui remplace un mot par un groupe d’autres mots se terminant par le même son. Par exemple, le mot mate (pote, ami) devient china plate, lui-même abrégé en china. Ben s’adresse ainsi au Docteur en l’appelant « my old china », et l’autre pense alors au pays désigné par le même mot, la Chine, et lui répond qu’il y est déjà allé et qu’il y a rencontré Marco Polo. On a donc une référence à une histoire de la saison 1 qu’il faut absolument conserver dans la traduction, mais il faut également garder le sens « ami » à cause des répliques suivantes. La solution que j’ai fini par trouver a été de traduire « my old china » par « mon poteau », gardant ainsi une façon familière de désigner un ami. Bien sûr, le double sens se perd complètement, mais l’important, ce n’est pas la Chine, c’est Marco Polo. Or, « poteau » et « Polo » sonnent un peu pareil, ce qui m’a permis de sauver les meubles…

    Bref, après toutes ces péripéties, j’ai à présent atteint la moitié de l’épisode. Pour finir, je voudrais juste signaler que nous avons enfin sorti la nouvelle version de notre site, accessible à cette adresse. Une autre bonne chose de faite !

  • « Oh, purée, vous en faites vraiment des montagnes ! »

    Le 12 février 2011 à 23:27 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 0

    Et voilà, c’est reparti ! Après une pause qui s’est quelque peu éternisée, j’ai repris mon boulot de traduction. Suite de l’épisode 2 de The Power of the Daleks, donc, où j’avais quitté le Docteur, Ben et Polly en plein milieu d’une scène. Étonnant, je n’aime pas m’arrêter avant de finir une scène, normalement. Mais en m’y replongeant, j’ai compris pourquoi : des difficultés que je n’avais pas eu le courage d’affronter la dernière fois.

    Ainsi, le Docteur nous parle d’une montre. Ou pas. Allez savoir, c’est un épisode reconstitué, on ne voit pas ce qui se passe, et aucun sens du mot « watch » ne me semble approprié à cet endroit. Ce n’est pas comme si c’était un élément important, de toute façon. Il y a aussi le gouverneur, qui est jaloux de sa propre position. Les gens jaloux d’eux-mêmes, ça ne court pas les rues.

    Moins de difficultés pour la suite, seulement une tendance à utiliser du tutoiement entre deux personnages pour lesquels j’ai clairement défini du vouvoiement. J’ai dû me corriger plusieurs fois, mais ça finira bien par rentrer. Ah, j’ai laissé une phrase de côté pour l’instant, aussi, en attendant de trouver une formulation convenable. Car la traduction littérale serait « Ne tentez pas votre chance avec moi », ce qui pourrait être interprété bizarrement.

    Enfin bref, voilà, le boulot a lentement repris. Les publications sur ce blog devraient donc reprendre régulièrement aussi.

  • Des pages, des pages…

    Le 27 octobre 2010 à 19:48 | Catégories : Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 0

    Il est temps de donner quelques petites nouvelles, car ça fait un petit moment que je n’ai rien posté ici. Et pour cause : mes traductions n’ont pas avancé depuis le dernier article. Je ne suis pas pour autant sans activité liée à la team, bien au contraire.

    En effet, on prépare une nouvelle version de notre site, beaucoup plus complète. Elle va comporter, en plus des sous-titres, une page par personnage – les compagnons et autres personnages majeurs – et une par épisode, ce qui représente énormément d’images à trouver, redimensionner et découper et de pages à créer et remplir. Et comme je m’y colle, mes traductions sont en pause pour le moment. Le site et le blog vont également fusionner, et Keina s’est attelée à rapatrier tous les articles et commentaires du blog actuel sur la nouvelle version.

    Cependant, les sorties de sous-titres continuent, le dernier en date étant l’épisode 2 de The Space Museum. La fin de la saison 2 arrive à grands pas… D’ailleurs, récapitulons un peu comment se passe la publication d’un sous-titre. Sej effectue la relecture finale de chaque épisode, donc une fois celle-ci faite, je corrige les fautes et autres coquilles qu’elle a trouvées sur toutes les versions de sous-titres (généralement deux, parfois trois) de l’épisode, puis je passe ces différentes versions dans un comparateur pour vérifier que plus rien ne diffère en dehors de la synchro. Reste ensuite à nommer correctement ces fichiers et à les zipper, et les voilà prêts à être mis en ligne.

    Pour cela, je me rends sur notre ancienne interface de travail (de son petit nom la Who’nterface), j’y uploade le zip et, ô joie, le site se met automatiquement à jour en proposant les nouveaux sous-titres. Cette dernière étape sera légèrement différente avec la nouvelle version du site, mais la démarche restera fondamentalement la même. Pour finir, la sortie des sous-titres est bien entendu annoncée sur le forum, sur Facebook et sur Twitter.

  • « S’il y en avait trois, qui en a bougé un ? »

    Le 27 septembre 2010 à 22:04 | Catégories : Traduction, Wibbly Wobbly Team | Commentaires : 0

    Hier soir, on a sorti les sous-titres du troisième épisode de The Crusade, et aujourd’hui j’ai commencé à traduire le second épisode de The Power of the Daleks. Mais je sens que mon rythme va être moins soutenu que pour le premier épisode, car des difficultés commencent à se pointer.

    J’ai déjà eu une réplique difficile à traduire aujourd’hui. En fait, c’est surtout trouver une bonne formulation française qui était un peu difficile, surtout qu’il fallait en plus ne pas faire trop long pour que le sous-titreur qui fera cet épisode ne fasse pas une crise cardiaque, vu qu’il y a une didascalie qui défile en plein pendant la réplique. Finalement, ma traduction s’éloigne beaucoup de la formulation anglaise, mais je pense que c’était nécessaire.

    Exceptionnellement, je me suis arrêté en cours de scène, parce que je ne me sentais pas le courage de réfléchir ce soir aux autres difficultés qui m’attendent. Il y a des phrases dont je ne comprends pour l’instant même pas le sens… Enfin bon, ce sera pour la prochaine fois.